Coucou
Le mardi 7 décembre on a eu une grosse confrontation avec Coco au moment où on a compris qu’elle avait embauché une entreprise pour enlever les collages. Vous pouvez ajouter des choses si vous voulez.
Voici le résumé détaillé (3 pages)
COMPTE RENDU CONFRONTATION AVEC coco LORS DU NETTOYAGE DES COLLAGES · 7 DEC À 14H30
Des étudiant·e·s ont interpellé la personne embauchée pour enlever les affiches.
La personne a dit aux etudiant·e·s qu’il s’agissait d’une société privé et que son supérieure était Albéric. La personne embauchée et les etudiant·e·s ont appelé Alberic qui nous a informer que Bénédicte pouvais nous parler à ce sujet.
On était une vingtaine d’étudiant·e·s, aux alentours de la kfet et du pont, qui attendait Bénédicte. Benedicte procède a appelé Coco.
La première question qui a été posé c’est pourquoi ça lui déranger et pourquoi ne pas laisser les affiches plus longtemps vu tout ce qui se passe à l’école en ce qui concerne les violences sexistes et sexuelles.
Coco nous reproche la méthode utiliser (la même méthode utilisée lors des affiches sur Jean Luc Verna) et soi un accroche permanent.
On a ensuite demandé pourquoi elle n’enlevait pas les autres graffiti et affiches. Elle a répondu que ceux-là aussi seront enlevé à un moment.
Elle nous a ensuite reprocher le lieu, le hall étant un “espace commun” cette pratique était donc inaceptable. Argument qu’elle a utilisé comme un déclencheur pour introduire un long reproche sur l’aspect “sauvage” de l’affichage. C’est à dire, le fait que les affiches ont été fait après 19h, dans le hall (et pas dans les ateliers), le fait que les affichages ne soit pas fait dans le cadre d’un cours, et qu’ils ne fassent pas partie d’une coordination.
On lui a dit qu’il s’agissait d’une école d’art et que les affichages, comme différents autres moyens d’expressions, aller surgir sur nos murs.
Elle a insisté sur le fait que les affichages N’ÉTAIENT PAS DE L’ART et qu’ils n’avaient donc pas sa place dans l’école. Coco nous a aussi répété à plusieurs occasions que l’école n’était pas qu’aux étudiant·e·s, il s’agissait d’un espace qui appartenait à l’administration, aux professeurs et aux travailleurs (on n’utilise pas le neutre dans cette partie du compte rendu parce que Coco elle-même ne l’a pas fait). Et que donc ces groupes qui composent l’école NE SONT PAS D’ACCORD AVEC LES COLLAGES (mais elle n’a pas donné les sources de cette informations). Comme pas tout le monde n’est pas d’accord, le hall doit être neutre.
Quelqu’un (un étudiant·e) propose de faire un sondage pour savoir qui n’est pas d’accord.
Nous on lui reproche le fait que c’est la première fois qu’on réussit à parler directement avec elle, et que si on était poussé à montrer du soutien aux victimes par ce voie-là, c’est parce que la communication avec elle est complètement dysfonctionnelle et elle n’est pas direct.
Coco nous dit de passer par nos représentants, par la CRPVE et par toutes les instances qu’elle nous propose. Elle dit qu’il y aussi la cellule d’écoute QUI FONCTION TRÈS BIEN. En plus, deux rapports au procureur ont été fait. Que l’école va proposer des formations et un sondage sur le sujet des violences sexistes et sexuelles. Et que cela suffisait, que l’école faisait tout ce qu’elle pouvait, donc pas besoin des collages sauvages.
Un·e étudiant·e a pris la parole pour demander directement pourquoi l’école a mis trois semaines a envoyé un communiquer interne sur la dénonciation d’agression comize par une personne de l’école, pourquoi elle a laissé les rumeurs traîner dans les couloirs pendant trois semaines alors qu’elle a pris 34 minutes pour envoyer un mail condamnant les affichages.
Elle a dit QU’IL n’y AVAIT PAS DES BRUITS DE COULOIRS. Cela génère beaucoup d’émotions entre les étudiant·e·s. Un·e étudiant·e dit : comment tu peux le savoir, tu étais en suisse. Un·e autre : Mais ce nous qui habitons les couloirs, ce nous qui savons s’il y avait des bruits de couloirs ou pas.
Elle a dit qu’il y avait une procédure à suivre et que ce n’était pas si simple de faire un mail (c’était plutôt une réponse floue, on a du mal à ce souvenir).
On lui a énormément dit que sa cellule d’écoute ETAIT VIOLENTE, DYSFONCTIONNELLE ET ELLE CONTINUE A PERPETRER DES VIOLENCES SUR LES VICTIMES.
Un·e étudiant·e a évoqué sa fatigue et son burn out face au fait qu’iel passe beaucoup de son temps libre à écouter des témoignages des personnes de l’école agressé·e·s et que cela implique un travail émotionnel énorme, et que tout ce travail est effectuer par des étudiant·e·s parce que Coco ne fait pas le sien et que sa cellule ne fonctionne pas.
Elle a insisté que la cellule est très fonctionnelle, qu’elle était si fonctionnelle que des personnes sont en train de faire appel à la cellule dernièrement.
On lui informe qu’on est au courant du fait qu’il y a des nouvelles personnes qui font appel à la cellule et que iels (en tout cas certain·e·s d’entre elleux) nous disent ouvertement que la CELLULE D’ÉCOUTE EST VIOLENTE, qu’elle n’est pas formée à recevoir des victimes.
REMARQUE SUR COMMENT COCO ET BENEBENE PRENAIENT LA PAROLE AU SEIN D’UN GROUPE D’ÉTUDIANT·E·S : A aucun moment elle dirige la parole au groupe dans son ensemble, elle cible des étudiant·e·s individuellement. Elle n’a aucun outil d’écoute, ni aucune notion sur comment donner la parole en étant une figure d’autorité au sein d’une structure hiérarchique.
Un·e étudiant·e se sent obligé de crier pour pouvoir prend la parole. L’étudiant·e en question demande si Coco, en faisant un constant appel aux instances représentatives, elle n’est pas en train de légitimer la prise de parole institutionnaliser et que si elle est donc en train de dire que toutes les autres prises des paroles ne sont pas légitimes.
Elle dit qu’elle n’est pas en train de dire cela, ni de dire qu’une chose est plus légitime que l’autre, mais qu’il a des règles à suivre et que le hall est un espace commun qu’il faut respecter.
L’étudiant·e reprend la parole pour demander qui a fait ces règles.
Elle répond que les règles sont votées en CA de forme démocratique.
L’étudiant·e dit que peut-être on ne se sent pas représenter dans ces instances (il y a que deux representant·e·s alors qu’on est le corps étudiant représente la majorité des personnes qui font vivre l’école).
Bénébéné dit que si jamais on vote contre quelque chose, il y aura un registre. (On pense qu’on est plusieurs à rire de fatigue et ironiquement).
Un·e étudiant·e demande si c’est le côté “sauvage” des affiches qui dérange Coco ou si c’est le contenu des collages.
Elle répond que c’est le fait que ce soit dans le hall, fait après 19h et qui ne soit pas facile à enlever.
L’étudiant·e demande pourquoi on ne nous donne pas des panneaux d’affiches.
Coco répond qu’il a un trèeeees beau projette d’un·e étudiant·e qui voulais faire un panneau.
Un·e étudiant·e dit que la CRPVE a donné 0 euros à ce beau projet.
L’étudiant·e en question, qui a proposé ce projet, prend la parole pour dire qu’iel a vécu avec violence ce peu d’intérêt pour des projets qui cherche rendre dynamique la communication entre étudiant·e·s.
Coco répond qu’il faut pleurer si son projet n’a pas eu du financement, c’est parce qu’il ne correspondait pas au critère de la CRPVE. Mais qu’elle l’a déjà dit d’aller chercher du financement au près du BDE.
On lui répond que le BDE N’A PAS D’ARGENT, NE PEUT PAS FINANCER DES PROJETS.
L’étudiant·e du projet de panneau dit que ce qui lui a plus déranger dans cette affaire c’est le peu de contact humain qu’iel aurait voulu avoir. Et que même dans d’autres écoles d’art il existe un contact humain entre direction et étudiant·e·s.
Elle lui dit explicitement que s’iel n’aime pas la gestion de cette école, il peut aller dans une autre.
Elle a dit qu’elle avait un rdv, elle est partie.
Les étudiant·e·s applaudissent sa fuite. Les étudiant·e·s reste à en train de parler un moment avec Bénébéné. Et puis entre elleux.